Scaramella

La Main Harmonique et Les Sacqueboutiers

Thomas Millet

Distribution

Soprano Nadia Lavoyer & Judith Derouin
Alto Frédéric Bétous
Ténor Guillaume Gutierrez & Loïc Paulin
Basse Marc Busnel

Viole
Etienne Floutier
Théorbe
Ulrik Gaston Larsen

Scaramella, au moment des guerres d’Italie à la fin du XVe siècle, est un air célèbre décrivant un personnage va-t-en-guerre. Véritable « tube », Josquin des Prez et Loyset Compère en donnèrent chacun une mise en musique.
C’est aussi le thème d’une messe, inouïe à ce jour, du compositeur flamand Jacob Obrecht, le plus renommé des compositeurs de messes en Europe à la fin du XVe siècle. Autour de la reconstitution de cette majestueuse « Missa Scaramella », nous entendrons des motets et extraits de messes de trois fameux compositeurs de la fin du XVe siècle que sont Johannes Regis, Henrich Isaac et Guillaume Dufay.

Une partition reconstituée

La source incomplète de la Missa Scaramella d’Obrecht se trouve à Cracovie, Biblioteca Jagiellonska, sous la cote Ms.Mus.40634. Seules les parties d’altus et de bassus sont conservées. Les parties de superius et de tenor ont donc été restituées par Marc Busnel dans le cadre du projet d’Atelier Virtuel de Restitution Polyphoniques du Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance de Tours.

Une restitution « historique »

Le concert Scaramella redécouvre donc cette messe de Jacob Obrecht, et explore à cette occasion la pratique historique de la messe polyphonique à la Renaissance. Chantres et instrumentistes sont disposés devant un lutrin. Ils chantent et jouent à partir d’un livre de chœur en grand format réalisé tout spécialement pour la création.

Ce dernier a été reconstitué grâce aux techniques de l’époque (sur parchemin ou papier de grande dimension, écriture à la plume, lettrines) pour créer les conditions physiques d’une restitution sonore conforme aux pratiques historiques.

L’emploi des instruments à vents, en particulier le cornet à bouquin et la sacqueboute, pour soutenir les voix (col la parte), est une pratique très courante dans les musiques polyphoniques de la Renaissance et du début de l’époque Baroque.
La technique combinée du souffle et des lèvres, permet au son des instruments à vent à embouchure, de se rapprocher au mieux du timbre de la voix. L’articulation comparable à celle des chanteurs, affine la netteté des paroles dans les acoustiques réverbérantes. L’association des cuivres anciens et des voix permet donc une exécution ciselée et chaleureuse de la polyphonie.

Distribution

Soprano Nadia Lavoyer & Judith Derouin
Alto Frédéric Bétous
Ténor Guillaume Gutierrez & Loïc Paulin
Basse Marc Busnel

Viole
Etienne Floutier
Théorbe
Ulrik Gaston Larsen

Scaramella, au moment des guerres d’Italie à la fin du XVe siècle, est un air célèbre décrivant un personnage va-t-en-guerre. Véritable « tube », Josquin des Prez et Loyset Compère en donnèrent chacun une mise en musique.
C’est aussi le thème d’une messe, inouïe à ce jour, du compositeur flamand Jacob Obrecht, le plus renommé des compositeurs de messes en Europe à la fin du XVe siècle. Autour de la reconstitution de cette majestueuse « Missa Scaramella », nous entendrons des motets et extraits de messes de trois fameux compositeurs de la fin du XVe siècle que sont Johannes Regis, Henrich Isaac et Guillaume Dufay.

Une partition reconstituée

La source incomplète de la Missa Scaramella d’Obrecht se trouve à Cracovie, Biblioteca Jagiellonska, sous la cote Ms.Mus.40634. Seules les parties d’altus et de bassus sont conservées. Les parties de superius et de tenor ont donc été restituées par Marc Busnel dans le cadre du projet d’Atelier Virtuel de Restitution Polyphoniques du Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance de Tours.

Une restitution « historique »

Le concert Scaramella redécouvre donc cette messe de Jacob Obrecht, et explore à cette occasion la pratique historique de la messe polyphonique à la Renaissance. Chantres et instrumentistes sont disposés devant un lutrin. Ils chantent et jouent à partir d’un livre de chœur en grand format réalisé tout spécialement pour la création.

Ce dernier a été reconstitué grâce aux techniques de l’époque (sur parchemin ou papier de grande dimension, écriture à la plume, lettrines) pour créer les conditions physiques d’une restitution sonore conforme aux pratiques historiques.

L’emploi des instruments à vents, en particulier le cornet à bouquin et la sacqueboute, pour soutenir les voix (col la parte), est une pratique très courante dans les musiques polyphoniques de la Renaissance et du début de l’époque Baroque.
La technique combinée du souffle et des lèvres, permet au son des instruments à vent à embouchure, de se rapprocher au mieux du timbre de la voix. L’articulation comparable à celle des chanteurs, affine la netteté des paroles dans les acoustiques réverbérantes. L’association des cuivres anciens et des voix permet donc une exécution ciselée et chaleureuse de la polyphonie.