Cogita Mori
Requiem de Johannes Ockeghem, et motets d'hommage de ses contemporains
Le manuscrit de Chigi, conservé à la bibliothèque vaticane sous la côte Chigiana, C.VIII.234 est sans conteste l’un des plus précieux de l’histoire de la musique. Précieux pour ces enluminures précises et colorées qui font de l’objet livre en tant que tel un très grand chef-d’oeuvre mais avant tout pour la diversité et le nombre d’œuvres musicales majeures qu’il contient.
Devant ces pages, notre imaginaire est stimulé d’une telle manière qu’il nous prend une envie de chanter et d’interpréter ces musiques, dont l’esprit est souligné, et dont le sens est aussi contenu dans ses dessins et enluminures. Au bas d’une des pages portant la musique de la missa pro défunctis d’Ockeghem, sur une bannière enrubannée, l’on peut lire ces mots : COGITA MORI ; MORIR CONVIENNE (Rappelle-toi la mort- il convient de mourir)
Johannes Ockeghem dont les motets et nombre de Messes comptent parmi les chefs d’œuvres d’invention et de techniques compositionnelle de toute la musique occidentale, est l’auteur du premier cycle polyphonique connu d’un Officium Defunctorum, (requiem). Chaque section est basée sur le plain-chant lui correspondant, et les sous-section,s souvent à 2 ou 3 parties, donnent une impression de sobre simplicité. L’offertoire final, à 4 voix, d’une écriture pleine et limpide à la fois, et le point culminant de l’œuvre.
Le manuscrit de Chigi, conservé à la bibliothèque vaticane sous la côte Chigiana, C.VIII.234 est sans conteste l’un des plus précieux de l’histoire de la musique. Précieux pour ces enluminures précises et colorées qui font de l’objet livre en tant que tel un très grand chef-d’oeuvre mais avant tout pour la diversité et le nombre d’œuvres musicales majeures qu’il contient.
Devant ces pages, notre imaginaire est stimulé d’une telle manière qu’il nous prend une envie de chanter et d’interpréter ces musiques, dont l’esprit est souligné, et dont le sens est aussi contenu dans ses dessins et enluminures. Au bas d’une des pages portant la musique de la missa pro défunctis d’Ockeghem, sur une bannière enrubannée, l’on peut lire ces mots : COGITA MORI ; MORIR CONVIENNE (Rappelle-toi la mort- il convient de mourir).
Johannes Ockeghem dont les motets et nombre de Messes comptent parmi les chefs d’œuvres d’invention et de techniques compositionnelle de toute la musique occidentale, est l’auteur du premier cycle polyphonique connu d’un Officium Defunctorum, (requiem). Chaque section est basée sur le plain-chant lui correspondant, et les sous-section,s souvent à 2 ou 3 parties, donnent une impression de sobre simplicité. L’offertoire final, à 4 voix, d’une écriture pleine et limpide à la fois, et le point culminant de l’œuvre.